Le Crédit Foncier publie les résultats d’une étude réalisée auprès de 3 800 ménages français visant à mieux appréhender le parcours d’acquisition de la résidence principale et à identifier les choix et arbitrages auxquels consentent les acquéreurs.
Un parcours d’acquisition qui s’est significativement réduit en un an
La durée de recherche en 2015, est en moyenne de 4 mois, contre 7 mois en 2014. Cette diminution importante s’observe dans toute la France, signe d’une fluidité accrue du marché immobilier résidentiel.
Les ménages ont visité en moyenne près de 6 biens (contre 7 en 2014), avant de conclure l’achat de leur résidence principale.
Le choix d’une maison ou d’un appartement dépend, assez naturellement, de la taille de la commune dans laquelle on souhaite habiter. La recherche d’une maison est plébiscitée par :
- 89% des futurs acquéreurs dans des communes de moins de 5 000 habitants
- 33% pour les villes de plus de 100 000 habitants.
Le web est désormais incontournable dans la recherche d’un logement : 95% des personnes interrogées ont eu recours à internet pendant ses recherches.
Au terme d’un an de recherche, deux personnes sur trois ont fait l’acquisition d’un logement
De façon corrélative à la baisse de la durée de recherche, la proportion de ménages ayant trouvé, au terme d’un an de recherche, leur logement a fortement augmenté en un an :
- 67% des répondants ont acheté leur résidence principale, contre 53% un an auparavant
- 20% d’entre eux sont toujours en recherche, contre 28 % un an auparavant
- 13% ont abandonné, contre 19% un an auparavant.
42% ont dû faire des concessions pour devenir propriétaires, principalement liées :
- à la taille du logement, pour 39% d’entre eux
- à l’éloignement géographique au regard de la zone recherchée, pour 36%
Les motivations des acquéreurs sont principalement liées :
- au souhait de ne plus payer de loyer à fonds perdus pour 63%
- à la volonté d’être propriétaire de sa résidence principale pour 55%
- ne plus payer de loyer à la retraite pour 40%
Dans 2 cas sur 3, la transaction s’est faite après avoir obtenu une baisse de prix, baisse quiéquivaut à une diminution moyenne de 7% du prix de vente initialement réclamé par le vendeur.
23% des acquéreurs ont dû dépasser leur budget initial, contre 29% en 2014. Ce dépassement représente en moyenne 10% du budget initial, qui est financé par :
- le recours à l’épargne pour 34%
- l’augmentation des mensualités du prêt immobilier pour 33% ou de la durée pour 30%
- l’aide familiale : don 13%, ou prêt 9%.
Accéder à l’intégralité de l’étude
http://creditfoncier.com/etude-parcours-d-acquisition-de-la-residence-principale/
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