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Réussir seul est aujourd’hui un exploit pour un CGP

Choisir le modèle du groupement de CGP pour rester libre, proactif et profitable : les conseils de Bruno Dell’Oste, Directeur Général de CGP Entrepreneurs.

Les Conseillers en Gestion de Patrimoine autonomes séduisent la clientèle patrimoniale…
Bien que les banques et compagnies d’assurance aient développé leurs propres offres pour fidéliser leur clientèle, le CGP autonome, travaillant à son compte, est devenu l’interlocuteur privilégié des foyers souhaitant préparer au mieux leur avenir patrimonial. La proximité, la disponibilité et l’impartialité dans le conseil justifient cet intérêt. Mais plus que le reste, c’est l’intuitu personae et l’architecture ouverte qui les poussent vers ce choix : le CGP installé à son compte détermine une stratégie patrimoniale globale après avoir réalisé un audit de la situation de ses clients et échangé sur leurs objectifs. Il se charge ensuite d’identifier les meilleures solutions auprès de différents prestataires, alors qu’une banque ou une compagnie d’assurance ne propose que ses propres produits.

… mais disposent de moyens insuffisants pour respecter les obligations réglementaires du métier…
Les obligations réglementaires du métier de CGP sont les mêmes pour un CGP libéral que pour son homologue salarié d’une grande structure. Toutefois, l’un est épaulé par son employeur généralement pourvu de moyens techniques et humains considérables, quand l’autre doit faire face seul, avec peu de moyens, aux mêmes obligations importantes et capitales : devoir de conseil, lutte contre le blanchiment et fraude fiscale, respect de la loi « Informatique et Liberté », ainsi que secret professionnel.
Le devoir de conseil, parce qu’il nécessite plus de formalisme, exige d’abord une obligation d’information précontractuelle destinée à éclairer le client ; une obligation de conseil visant à orienter son choix vers la solution adéquate, et enfin un devoir de mise en garde face aux risques et contraintes que peuvent représenter certains montages juridiques ou fiscaux.
Les moyens dont disposent les cabinets pour faire face à ces obligations sont inégaux et seule une petite minorité de cabinets est suffisamment staffée et outillée. Pour le reste, 60% des CGP sont des entrepreneurs unipersonnels prioritairement centrés sur le service aux clients avec peu de temps et de ressources pour satisfaire aux exigences réglementaires.
Si travailler à son compte séduit de nombreux CGP, réussir seul est aujourd’hui un exploit. Il est toujours possible de s’associer avec d’autres CGP, mais cela suppose de partager durablement un « affectio societatis » et une stratégie d’entreprise commune. Une solution pas si simple pour un esprit indépendant…

Rejoindre un groupement de CGP : un compromis qui garantit la liberté sans l’isolement, et qui permet de réaliser des économies
Cette solution garantit la liberté sans l’isolement et permet de réaliser une économie substantielle sur les coûts de fonctionnement. Solliciter un groupement de CGP revient à s’adresser à un guichet unique capable de mettre à la disposition des cabinets, des services, outils et conventions, des fournisseurs nécessaires à leurs besoins et obligations professionnelles, en limitant au strict minimum leurs coûts de fonctionnement. Attention à bien examiner les contraintes, les coûts et la qualité du service rendu avant de sélectionner son groupement de CGP.
Parmi les offres du marché, on observe que pour un coût parfois très modeste, les CGP indépendants trouveront auprès d’un groupement trois types d’aides :
- services d’accompagnement au quotidien : aide au développement commercial, back office dédié, ingénierie patrimoine et formation continue ;
- outils pour fiabiliser, tracer et historiser la relation client : logiciel de gestion de patrimoine, CRM, agrégateur de compte et outils de conformité et d’allocation d’actifs
- conventions parfois mieux disantes avec les principaux fournisseurs de produits du marché.
En simulant et en comparant les coûts de fonctionnement d’un CGP seul et d’un CGP partenaire d’un groupement (voir ci-dessous), on constate une économie substantielle. Ne pas oublier qu’un CGP qui n’a ni assistante ni locaux professionnels, mais dispose en revanche de tous les services et outils utiles à son quotidien, verra ses charges diminuer en sélectionnant un groupement en mesure de tout mettre à sa disposition pour une cotisation annuelle raisonnable.

A l’image de certaines professions libérales du chiffre et du droit au fonctionnement analogue à celui des CGP libéraux, il convient de méditer les raisons qui les ont amenées progressivement à travailler en réseau.

Tableau comparatif des coûts de fonctionnement d’un CGP seul et d’un CGP partenaire d’un groupement

 

CGP seul

CGP partenaire d’un groupement

Coûts obligatoires

 

Cotisation AMF

450€

450€

Cotisation ACPR

150€

150€

Adhésion association professionnelle

500€

500€

Adhésion assurance RCP

1 500€

1 500€

Formation continue

2 000€

 

Total

4 600€

2 600€

 

Coûts nécessaires

 

Services

Site

2 000€

1 500€

Marketing opérationnel

5 000€

3 000€

Ingénierie patrimoniale

5 000€

Forfait : 3 000€

Outils

Logiciel de gestion de patrimoine

3 000€

CRM agrégateur

3 000€

Allocation d’actifs

2 000€

Outil règlementaire

  800€

Total

20 800€

      7 500€

 

Total des coûts

25 400€

10   100€


CGP Entrepreneurs,
filiale du Groupe UFF dédiée aux CGPI créée en 2012, a vocation à créer de la valeur à la fois pour le cabinet et pour le client. http://www.cgpe.com/

 

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