L'avis de Julien-Pierre Nouen, Economiste de Lazard Frères Gestion, à cette intervention.
Si la première réaction des marchés aux annonces de la Réserve Fédérale a été très négative, nous pensons que dans un deuxième temps, les marchés devraient mieux réagir : la fin du Quantitative Easing sera la conséquence d’une accélération de la croissance au-delà de 3,0% de l’économie américaine. Ces prévisions de la Fed intègrent une fin de l’assouplissement quantitatif.
Si ce scénario s’avérait trop optimiste, Ben Bernanke a clairement laissé entendre que la Fed maintiendrait ses achats au rythme actuel. Les inquiétudes sur l’impact de la fin Quantitative Easing sur la croissance nous semble excessives.
Quant aux inquiétudes sur une éventuelle survalorisation des actions causée par le Quantitative Easing, elles nous semblent également exagérées, les multiples de valorisation des actions n’ayant pas atteint des niveaux excessifs ces dernières années.
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