Connexion
/ Inscription
Mon espace
Etudes & Enquêtes
ABONNÉS
Partager par Linked-In
Partager par Xing
Partager par Facebook
Partager par email
Suivez-nous sur feedly

[Etude] Près de 80% des Français qui estiment être en mesure de léguer un héritage, ne l’anticipent toujours pas !

Etude IFOP pour ASAC-FAPES : Succession, transmission, donation

À l’occasion de la Journée Internationale des familles, ASAC-FAPES publie, avec l’Ifop, l’Observatoire des solidarités intergénérationnelles qui décrypte les préoccupations et pratiques financières des familles françaises en matière de succession, de transmission et de donation. 

Selon ce premier Observatoire des solidarités intergénérationnelles, 44% des Français déclarent avoir déjà bénéficié d’un héritage et près de 80% s’estiment en mesure d’en faire bénéficier leurs proches à l’avenir (78%). Un score relativement important qui rassemble toutes les générations (86% des séniors et 75% des jeunes entre 18 et 24 ans pensent être en capacité de léguer un héritage à l’avenir) et les classes sociales (87% des CSP+ et
71% des employés et ouvriers), signe d’une démocratisation de la transmission et d’une volonté de consolider la situation économique et sociale de sa descendance.

Un héritage pas seulement destiné aux enfants

Pas que la descendance directe d’ailleurs !  En effet, le schéma classique de transmission ne semble pas toujours être privilégié. Ainsi, parmi les près de 80% des sondés en capacité de léguer un héritage, si 64% s’estiment en capacité à léguer à leurs enfants, 14% souhaitent aussi en faire profiter d’autres membres de leur famille, 4% des personnes en dehors de leur famille (amis, relations…) et 4% reverseraient leur héritage à des organisations tierces telles que des associations. Plus d’un Français sur 10 serait également enclin à sauter une génération dans l’ordre de succession pour léguer à leurs petits-enfants plutôt qu’à leurs enfants.

Moins de 15% des Français ont déjà pensé à rédiger un testament

Malgré le fait de vouloir sortir des sentiers battus en matière de succession, une faible minorité l’anticipe et la prépare. En effet, à la question de l’intention de rédiger un testament, plus de 60% des Français répondent par la négative. Seule 14% de la population a déjà fait la démarche de rédiger un testament et 23% se projettent dans cet exercice.

Les jeunes de 25-34 ans, se distinguent avec plus de la moitié d’entre eux ayant rédigé un testament ou en ayant l’intention (51%, soit +14 points par rapport à la moyenne des Français). Au contraire leurs ainés, retraités, sont très peu moteurs dans la planification de leur succession avec seulement un tiers de réponses positives sur la rédaction d’un testament ou son intention, quand bien même sont-ils plus nombreux à avoir déjà bénéficié d’un héritage et à disposer de plus de patrimoine.

Un héritage essentiellement porté par l’assurance vie

La stratégie de transmission des Français repose avant tout sur l’assurance vie. Elle est, ainsi, perçue comme le produit d’épargne le plus approprié dans le cadre d’une transmission d’héritage pour 55% des Français. Les investissements immobiliers (SCPI, OPCI, SCI…) et les livrets bancaires (Livret A, LDDS, LEP…) figurent également sur le podium des produits d’épargne appropriés pour une transmission d’héritage, mais bien loin derrière, avec respectivement 19% et 16% des répondants qui le classent au 1er rang. Le Plan Epargne Retraite (PER) n’est quant à lui positionné en premier dans le classement que par 5% des Français interrogés.

Éric Muller-Borle, président du cabinet de courtage et de la fédération FAPES, rappelle : « L’assurance vie est l’outil de transmission de patrimoine par excellence. Son accessibilité et sa mise en œuvre simple en font un produit d’épargne populaire et unique répondant à la plupart des enjeux de transmission, et donc recherché pour préparer sa succession. Avec de bons arbitrages et un bon accompagnement, ce placement permet de sécuriser son capital et de protéger son patrimoine tout en optimisant sur les frais de succession, précisément quand les bénéficiaires sont autres que les ayants-droits. »

Devenir acteur de sa succession avec la donation du vivant pour 6 Français sur 10

Malgré le manque d’anticipation sur les questions liées à la succession après décès, la donation de son vivant séduit une majorité de Français et apparaît comme un élément susceptible de les réconcilier avec la succession en les plaçant comme de véritables décideurs et acteurs dans le processus de transmission.

Ainsi 62% des Français envisageraient d’effectuer une donation de leur vivant, dont 20% certainement, avec une volonté plus marquée en Ile-de-France avec près de 7 Franciliens sur 10 qui souhaitent donner de leur vivant. Là aussi, la jeunesse est surreprésentée avec 75% des 25-34 ans (soit +13 points) qui envisageraient de léguer à travers ce dispositif, signe d’un marché qui semble plutôt mieux appréhendé par les nouvelles générations.

Lire la suite...


Articles en relation