Ce portrait s'inscrit dans une série consacrée aux femmes administrateurs par l'IFA, à l'occasion de la journée internationale des droits de la femme.
Voir aussi
- La diversité des profils administrateurs comme gage de qualité : 8 portraits de femmes administrateurs
- Carine Salvy : Performance et efficacité au féminin
- Pascale Auger : être administrateur, un nouveau mode de développement personnel
- Marie-Hélène Meyling : l’administrateur salarié au service de la gouvernance
- Pascaline de Dreuzy : L’expertise des limites de la vie au service de la gouvernance en héritage
- Anne-Marie Mourer : la diversité pour sortir les Conseils de leur zone de confort
- Daniela Weber-Rey : l’exception internationale faite femme
- Nathalie Rouvet Lazare : quand marketing et communication s’invitent à la table du Conseil
Parcours : Ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure, Diplômée de l’ENA en 1983, Laurence Dors-Méary a été Secrétaire Général du Groupe EADS, puis Directeur Général Adjoint et membre du Comité Exécutif en charge du Développement Global de Dassault Systèmes, et enfin Secrétaire Général et membre du Comité Exécutif du groupe Renault. Elle est désormais Senior Partner du cabinet de conseil Anthenor Partners.
Mandats : Laurence Dors-Méary est administrateur de Crédit Agricole SA (Présidente du Comité des rémunérations, membre du Comité d’audit et des risques et du Comité de la gouvernance), de Cap Gemini (membre du Comité stratégie et investissements) et d’Egis (membre du Comité des engagements).
« Dans un environnement économique devenu extrêmement mobile et souvent imprévisible, l’adaptabilité et l’éthique sont des atouts essentiels pour l’entreprise. Ils s’acquièrent, notamment, par la diversité des expertises et des points de vue. La présence des femmes dans les Conseils d’administration concourt à cet objectif de complémentarité, de même que la diversité des nationalités.
Bien que ma carrière se soit déroulée dans des environnements professionnels essentiellement masculins, j’ai eu la chance d’exercer au sein d’entreprises qui reconnaissaient les compétences et les contributions effectives, et même si j’ai pu ressentir parfois que la présence d’une femme au milieu de cénacles d’hommes intriguait, je n’ai jamais souffert de ce regard, mais j’en ai plutôt bénéficié. Mon parcours exécutif m’a permis de m’intégrer rapidement au sein de mes différents Conseils d’administration, sans difficulté particulière liée à ma qualité de femme. Même si la manière d’aborder les sujets est souvent différente, les qualités professionnelles n’appartiennent pas à un sexe ou à l’autre. Au sein des Conseils d’administration, les femmes s’expriment souvent de manière simple et directe, ce qui surprend parfois, mais est la plupart du temps apprécié. Il faut encourager les entreprises à accueillir cette différence, et les femmes à apporter leur regard neuf.»